Nos mouillages de rêves et les autres… Islas Perlas

 Février 2014

« On file pour la première navigation de Contre-Temps dans le Pacifique : 32.8 miles à courir, pour aller jusqu’à Contadora, aux Perlas. …. On espère un petit vent pour, genre, sortir le code D, mais non, c’est calmasse de chez calmasse : 3 heures aux moteurs…On finira les 2 dernières heures sous spy, quand même, avec un ridicule 5 nœuds de vent réel forcissant à 8 » … …

« Depuis que Contre-Temps navigue ici - deux semaines mais bon, c’est déjà une expérience -, Isla del Rey sert de frontière au vent et aux vagues : du Nord des Perlas jusqu’à là la moitié nord de l’ile comprise, le vent a toujours été très faible, et, de la moitié sud de l’ile, jusqu’au sud des Perlas, toujours établi aux alentours de 20 nœuds. Claude et Pascal avaient informé l’équipage de ce phénomène, l’état et la clarté de la mer y étant liés : au nord, peu de vagues et mer claire, au sud, vagues et/ou houle et mer trouble ! »…

Pachecca

« ….Bahaus annonce un endroit joli devant une plage, on pioche avec 4m d’eau, on mouille 30m de chaine parce que y’a la marée qui va monter, et on regarde !

N 08° 40’398

W 079°02’8874

….Une harde de cochons noirs sauvages qui broutent sur le sable, des cailloux, des maisons de « week end » avec jet-ski et kayak ….Mais le cap n’aime pas ça, c’est pas assez protégé, ni du vent, ni de la houle ! …15minutes plus tard, on dégage vers le plan B, Contadora…va pour 4 miles, aux moteurs ! »

Contadora

«….Mouiller, facile à dire, ils sont tous sur bouées, les 31 bateaux de l’ARC, et la ligne des 6m est verrouillée, ensuite ça passe à 10 et la marée n’est toujours pas haute ! Une, deux, trois manœuvres, on se faufile entre un super gros cata et des bateaux de pêche « sportives » et on lâche 20 petits mètres de chaine…pour pas toucher les voisins !

N 08°37’386

W 079°02’167

…La plage est grande, longue, propre,….les maisons sont genre « palaces discrets » avec escalier raide qui descend vers la mer – un coté californien du sud ! – rien ne dépasse, pas d’immeubles, pas de Hilton, que de grands arbres… L’eau est claire, il fait bon, … On peut donc profiter du mouillage presque tout seul tout vendredi parce qu’y parait que le week end, c’est foule et bruyant et pas bien ! Et aussi de la chaleur ! Il fait 30° à 10h du matin, on n’avait pas eu aussi chaud depuis Grenade… Mais ici, coté Pacifique, l’eau est froide – les locaux disent entre 20 et 22°-, …On part en éclaireur dans l’ile ! Bon, vite fait, quand même parce que l’ile, elle fait 1km sur 3 ! On trouve trois « supermercado », plutôt épicerie de village, mais qui a du frais, du pinard, et du pain, y’a pas de quoi ni faire le gazole, ni remplir le gaz bouteille bleue, y’a de quoi laver le linge mais uniquement pour ceux qui ont de quoi investir en bourse au regard du prix d’une machine, pas de quoi recharger la clef 3G, mais y’a plusieurs tiendas, un poste de police, une poste, une école, une piste d’atterrissage pour petits coucous et hélicoptère – mazette ! - et une église…. Ici, on circule en voiturette de golf …. les très belles demeures …sont « ouvertes »,… les ibiscus géants parsèment l’ile, les routes sont nettoyées, …. Vers 16h, vendredi, les premiers bateaux de « riches » arrivent, ils seront au plus nombreux samedi soir ! Riches et pécheurs sportifs … pour de vrai : départ à 5h30 le matin, retour à 17h les glacières pleines ….En tout cas, ils sont discrets, pas de musique, pas de boum boum, ….. tout ceux croisés par l’équipage sont zen, souriants, filent astuces et conseils avec une facilité facile ! Pascal, le patron du restau, indique, lui, où dénicher de l’eau aux rivières – l’eau est très chère sur les Perlas et il n’a pas plu depuis le 20 décembre ! -, les bons mouillages, les coins pour snorker, les iles « romantiques « ….donne son accès WiFi, et prête une bouée gratos, sur la ligne des 4mètres, c’est tout bien !

• La clef 3G Digicel passe

• Movistar en tel aussi

• Pas d’eau douce

• Recharge gaz bouteille Us

Chapera

« …à moins de 4 miles … On mouille ….dans le chenal, avec 5.70m d’eau sous la ligne de flottaison et à +1h de la pleine mer, sur du sable mou. L’ancre s’enfonce immédiatement avec 25m de chaine au bout. …

N 08°35’011

W 079°01’457

…. C’est très vert, très touffu, le sable est mou comme de la poudreuse, et on circule d’une plage à l’autre par des petits chemins cachés ! Dans le vert émeraude chargé de plancton, on aperçoit plusieurs raies pastenague, des raies léopard qui sautent hors de l’eau, des méduses inoffensives douces comme de la gélatine, d’autres bestioles, filamenteuses, qui brulent, une heure seulement, mais qui s’emmêlent dans les palmes, la patte, d’oie, les lignes de pêche, l’échelle de bain… et on a la chance de voir 4 gros dauphins venir virevolter juste à côté de Contre-Temps ! …. On arrive à capter Internet juste en sortant du chenal de Chapera, météo, lecture et envoi des mails »

• Pas de connexion Internet

• pas de tel

• ile presque déserte, une seule maison, au sud – celle occupée par la brigade anti-narco • pas d’appro • pas d’eau

• quelques pécheurs de passage

• accostage facile sur la plage

• seul au mouillage, un monocoque et 4 bateaux moteurs « famille » le dimanche après-midi au mouillage indiqué par Bahaus

• mouillage de très bonne tenue, très protégé du vent et de la mer de Nord

Mogo Mogo

« Comme c’est pas loin, 10minutes en annexe, …. histoire de vérifier que sur la grande plage, on peut bien échouer Contre-Temps, …. Opération qui sera donc faite à +1h30 de la pleine mer, à 8h30 du matin le 20 février, échouage entre le petit palmier et l’arbre serpent, on n’a pas trouvé mieux comme points de repères ! »

• ile déserte

• plage à coquillages

Mogo Mogo pour l’échouage

« A 6h30, on est donc sur le pont, à regarder la mer monter sur l’ordi de bord…. On prépare consciencieusement tout ce qu’il faut pour descendre toute la liste de ce qu’il y a à faire …A 8h50, c’est bon, on y va, direction Mogo Mogo, en face. On scrute méticuleusement le bleu devant les étraves, en espérant avoir bien examiné les fonds lors du repérage …et on cherche le petit palmier et l’arbre serpent aux jumelles ! Quand le capitaine les voit, Contre-Temps va tout droit sur la plage ! A 9h10, on est échoué, le capitaine a fait une très belle manœuvre, on est bien droit et face au sable et il n’y a pas un caillou aux alentours, de près ou de loin.

N 08°34’4962

W 079°01’4766

…Maintenant, y’a plus qu’à attendre que la mer se taille…. …Bref, à 15h30, pour Contre-Temps, tout est fait ! ….On attend maintenant que la mer remonte et à 17h, un coup de marche arrière sort Contre-Temps du sable. 25 minutes plus tard, on est de nouveau mouillé devant Chapera…! »

Boyarena

« « la plage au milieu de la mer », 4 miles aux moteurs. On aurait pu la jouer Code D … le vent se lève à partir de 13h et s’établit à 15/17 nœuds, il ne descend pas… …. là tout de suite, ce qu’on voit donne le sourire banane à l’équipage……On mouille dans 7.40m d’eau en marée descendante, on crache 30m de chaine …. y’a du sable et des cailloux, …. Mais ce sont les « plantes filaments » qui s’en donnent à cœur joie sur le mousse au moment où elle lutte ferme pour revenir à contre-courant sur Contre-Temps ! Le vinaigre blanc arrête net les picotis qui brulent ….

N 08°32’837

W 079°02’033

Quoi dire de Boyarena ? C’est désert et unique ! …..L’équipage, lui, a passé l’après-midi à ramasser des jolis cailloux percés, des coquillages, et à suivre l’eau de la basse mer pour découvrir les rochers cachés. …. Quant à la qualité du mouillage, c’est pas hyper sécur. Le vent ne tombe pas et à l’étale, Contre-Temps commence à danser de travers aux vagues… »

• ile déserte

• pas de connexion Internet

• pas de connexion tel

• pas d’appro

• pas d’eau

• accostage facile sur la plage

• seul au mouillage

• mouillage de jour

Vivienda

« On passe le chenal alors que la mer remonte depuis 2 heures, bonne idée, qu’elle est bonne l’idée parce qu’on flotouille sur un petit bout du dit chenal avec 2.40m au sondeur … et comme y’a des bancs de sable et qu’ils ont souvent la malencontreuse idée, ces idiots, de se déplacer sans prévenir SHOM, Bahaus et compagnie, y vaut mieux prévoir « large » ! …. On arrive même à avoir une connexion Internet ( ?) dans le chenal, alors, on prend mails et la météo vite fait ! … on mouille super bien dans 5m d’eau mais trop près d’un récif… on se déplace de 200m puis on remet 25m de chaine avec le nourrain, dans 4.50m d’eau, …

N 08°29’246

W 079°02’877

…. On voit pas de boas, ça rassure ! mais on entend des oiseaux, on admire les péliploufs et l’endroit est magnifique, encore une fois ! Des gros coquillages sur la plage, des gros cailloux qui encerclent la plage, des grands arbres qui font de l’ombre sur la plage où le sable est brulant… ….Jusqu’à 20h, la marée descend, l’équipage regarde le sondeur, pour être sûr que tout va bien : 2.50m à la ligne de flottaison, …deux rochers qui émergent de l’eau, un tout rond, l’autre tout pointu, que ils sont même pas indiqués sur les cartes ! …. On les voit mieux en pleine lumière et qu’ils sont à coté, tout à côté de Contre-Temps et à 8h20, à l’étale, on a 2.20m-1.10 m de tirant d’eau, soit 1.10 m dessous et des cailloux partout ….on se fait le tour de l’ile à pieds comme prévu : deux heures de paysages variés, remplis d’oiseaux …, des piscines d’eau de mer, des cailloux–ilots, des arbres géants tout rouges et qui pèlent, … on s’en prend plein les yeux et pas trop plein les jambes, belle ballade ! »

• pas d’eau douce

• pas de connexion Internet

• pas de tel

• pas d’appro

• mouillage de très bonne tenue, très protégé du vent et de la mer de Nord

• après coup, on nous a dit qu’il était largement préférable de faire le tour de l’ile plutôt que de passer par le chenal entre Bayoneta et Gibraleon – trop de cailloux cachés - OU de passer par le chenal entre Gibraleon et Casaya

Pédro Gonzales N°1

« ….on arrive donc aux moteurs devant la première baie avec une calmasse grandiose ! Devant Contre-Temps, une grande plage, quelques maisons, jolies, en bois, genre Lodge de luxe, 3 péquins qui se battent en duel, des cocotiers, du vert touffu partout et des péliploufs ! A tribord, au loin, un gros chantier avec bulldozers et montagnes arasées, pas joli, bruyant… on n’y va pas ! On reste devant la plage ! On mouille à gauche du caillou où y’a la croix dessus, dans 8m d’eau avec 30m de chaine et le nourrain à la bonne taille ! ….

N 08°24’019

W 079°04’959

…Un coup de première en annexe direction le sable et le capitaine discute déjà avec le gardien des « cabanes en bois ». On avait prévenu l’équipage que, quelque fois, il joue les fiers à bras et annonce que la plage est privée donc interdite de passage ! Alors on a cherché dans le dico Espagnol-Français les bons mots « loi/deux cent mètres/ circuler », ça donne « ley / doscientos metros/ circular ». On est paré ! Il est bien armé d’une machette, le gardien, mais pour les noix de coco et il a un air plutôt sympatoche… Il montre à l’équipage le chemin pour aller à d’autres plages paradisiaques, et propose aussi des cocos fraiches, ….On voit les plans, aujourd’hui, ça ressemble un peu à Chatham Bay aux Grenadines mais dans quelques années, Pedro Gonzales sera devenu un Club Med pour milliardaires en dollars et en gros bateaux de pêche sportive … Pearl Island ça s’appellera. Dommage ! … Une petite marche de rien amène l’équipage de l’autre côté de la pointe, plage avec mer d’huile, méduses gentilles, sable blanc, et rochers en espalier… Au retour, on goute les citrons-mandarines sauvages trouvés sur un arbre, plutôt citron que mandarine, …. il est 17h30 quand on revient à bord….Le vent forcit, passe de NNO à N, des vagues se forment avec quelques moutons …c’est dit, le mouillage n’est clairement pas protégé du vent de Nord, dominant en cette saison sèche! Mauvais scénario ! ….Mais le risque majeur est de se faire décrocher par les vagues, si elles augmentent …Une mini connexion de rien du tout permet de consulter les fichiers météo de Winguru – plus fiable en local que les Grybs-, ils annoncent que le vent ne va faire que fléchir à partir de 19h… Vers 19h, tout se calme, le vent s’oriente plutôt NE, on est mieux protégé par la pointe nord de la baie, et les vagues se tassent gentiment ».

• pas d’eau douce

• connexion Internet faible

• pas de tel

• pas d’appro

• mouillage de très bonne tenue, mais pas protégé du vent et de la mer de Nord

Pédro Gonzales N°2

« …On mouille … dans 5m d’eau … y’a pas de méduses, ni gentilles ni méchantes, …. L’endroit est hyper protégé du vent de Nord et des vagues ! Tout bien !

N 08°24’136

W 079°07’290

…En levant la tête, on s’en reprend encore pleins les yeux, on mouille au milieu des peliploufs et d’une nature luxuriante et splendide : la plage, ombragée par les cocotiers, et cachée au fond de la petite anse, les grottes genre « baie des pirates », les oiseaux qui ignorent le bateau et le chien, et qui font leur vie en nageouillant tranquille ! On est dans leur mouillage, c’est évident ! Incroyable… on trouve le ruisseau d’eau douce qui arrive à la plage, …. Ca va donc le faire pour la lessive qui s’entasse, et pour des douches géantes ….On va aussi se balader sur la plage d’à côté, en annexe, là où, … il y a une lagune et des crocos, …En fin de journée, sur la grande plage, on repère les nids des péliploufs, tout en haut des plus grands arbres et on revoit comme aux Aves, avec les fous, les frégates attaquées les péliploufs qui ont le bec chargés de bouff, pour leur piquer, la bouff ! Et elles y arrivent! Le manège est toujours aussi sidérant, vue l’envergure des deux espèces… On ramasse des pamplemousses sauvages, des bananes et des citrons-mandarines, en fait succulents en jus ! …. »

• pas de connexion Internet

• pas de connexion tel

• pas d’appro sauf fruits sauvages

• accostage sur la plage avec de la grande houle

• un chemin part de la grande plage et traverse l’ile

• mouillage hyper protégé du vent de Nord même si un peu de longue houle

Pueblo Pedro Gonzales

« … on décide d’aller mouiller devant le village de Pédro Gonzales, cote au vent. Il y a là du réseau téléphonique …, et surtout le chantier de la marina avec bulldozers, grues, pelleteuses etc. etc. Engins mus par autant de systèmes hydrauliques ! Au mieux, il y a un mécano, au pire, des pièces détachées… …. On mouille 30m de chaine dans 6m d’eau, à 2 h de la pleine mer avec 4m de marnage…

N 08°24’407

W 079°05’521

Mais c’est pas top protégé comme endroit ! …. on décide de bouger, parce que le vent de Nord s’est levé, et qu’on dirait le mouillage de Pédro Gonzales N°1 ! On vise d’abord devant le village puis derrière l’ilot devant le village mais rien à faire, en cette saison, mouiller sur la cote au vent est difficile ! Il sera dit qu’on ne verra pas le pueblo de l’Ile ! »

Isla del Rey Esmeralda/Rio Cacique

« ….on est déjà devant Esmeralda, village de pécheurs, très actif en ce dimanche ! Quelques lanchitas qui font tourner leur diesel et des barques surmotorisées qui foncent sur la plage, tout droit sans ralentir, histoire de ne pas avoir à les hisser à marée basse ! Même de loin, c’est spectaculaire et bruyant ! Mais ils sont fous ces panaméens…. On mouille dans 7 m d’eau, à marée basse, avec 30m de chaine, et là, y’a du vent… Et la mer, elle n’est pas d’huile…. Pas très protégé comme mouillage et si on chasse, direct c’est les cailloux derrière…

N 08°15’960

W 078°55’254

…Une petite barque s’approche et le gentil vendeur propose d’amener les fruits disponibles dans son bout de terrain : bananes fruit et plantain, papaye, citron… va pour le marché à 6 $ us, pour plusieurs kilos ! ! Le gentil vendeur de fruits se transforme alors en guide du village : en route pour le « supermercado », dans lequel on dégotte quelques malheureux œufs, une boite de gâteaux, du fromage en tranche… Bof ! Y’ a même pas de patates, encore moins de pain mais y’a du PQ pour ceux que ça intéresse ! Le gentil vendeur de fruits se transforme ensuite en vendeur d’eau douce, et on est partant, parce qu’après coup, les bidons remplis au ruisseau sont très chargés en sable, ça va pour la lessive et les douches sur le pont mais pas pour être mis dans les tanks… Et revoilà la séance de bidonnage sur la plage, avec les vagues et tout et tout ! 2 $ us plus tard, on a 100l d’eau potable à bord et encore mal au dos, mais l’eau douce est tellement rare aux Perlas qu’on est bien content de l’opération ! ….On a aussi une ribambelle de mômes qui viennent en barcasses plus coulantes que flottantes, réclamer chocolat, bonbon, avec des yeux et des mains qui trainent partout. …Tout ça et le vent qui ne mollit pas, il est à 21 nœuds, parce que le vent de Nord s’est installé, et les vagues qui se creusent… » « A 16h30, Rio Cacique ! On y va dare-dare avant la nuit et on arrive sur un lac, bien ventilé ! Bonne option, excellent mouillage, très protégé !

N 08°18’204

W 078°54’134

On mouille dans 8.5m d’eau, à marée haute avec 30m de chaine et le nourrain parce qu’ici, on est en pleine nature, tout seul avec les oiseaux et le vent, donc, pas tout seul, en fait, mais loin du pueblo ! …..A mie marée haute, on file sur le Rio Cacique! …C’est un plan POURRI en cette saison ! Faut pas y aller ! Y’a pas de bêtes et pas d’eau et quand il y a de l’eau elle est très salée et avec un courant d’enfer mais ça dure pas, on passe de banc de sable en banc de cailloux…

• pas d’eau douce en saison sèche

• pas de connexion Internet

• pas de tel

• pas d’appro

• mouillage de très bonne tenue, très protégé du vent et de la mer de Nord Isla del Rey

Espiritu Santu

« …. on mouille devant Espiritu Santu, dans le chenal, entre deux monocoques américains, …7 m d’eau à marée basse, on balance 30m de chaine et le nourrain … Le mouillage est bien protégé de la mer mais pas du vent qui se lève, et souffle ces 15noeuds, un peu comme tous les jours depuis trois jours, vers 16h….

N 08°25’566

W 078°51’211

…Et quand la marée remonte, on a juste le temps de s’apercevoir que les jolies plages et l’eau turquoise ont toutes disparu, Espiritu Santu est devenu doucement un bout de mangrove au milieu de l’eau ! C’est beau, calme, assez incroyable tellement le paysage se modifie ! »

• eau douce dans la lagune coté Isla del Rey

• pas de connexion Internet

• pas de tel

• pas d’appro

• mouillage de très bonne tenue, protégé de la mer de Nord, pas du vent

Viveros

…« pour l’eau et le gazole, presque 11 miles. »… « on prend même le temps d’admirer les nombreuses criques, anses et bouches qui bordent Isla del Rey coté Est… »… « on est devant Viveros, …On approche donc en se disant qu’on va repartir sans rien et pis, on voit un gentil marinero, on lui demande si on peut prendre de l’eau au ponton, il dit oui, alors on mouille

N 08°28’547

W 078°58’748

dans 5 m d’eau, devant les docks flottants déjà pourris par les oiseaux…. Et voilà 100l d’eau douce, gratuits, aux bidons, mais sans sortir de l’annexe ! Pour le gazole, il suffit de prévenir avant, par mail ou par tel au 507-214-8814 ou 507-6930-2883, Frank Jackson. C’est le bon plan du jour, à Viveros :

• on peut donc refaire les pleins eau/gazole

• le mouillage est hyper protégé, un lac quelle que soit la direction du vent et de la mer

• il y a une connexion Internet avec la clef Digicel

Pour l’équipage, l’organisation de sa Trans pacifique se met en place : un tour à Panama City pour faire le plein de frais, le réassort du sec, le gaz, le linge puis retour aux Perlas, entre Contadora et Viveros pour attendre le bon créneau météo et finir de préparer le bateau, sans taper dans les réserves ! »

• pas d’appro

• recharge gaz possible avec bouteilles Us

• Réseau Movistar Tel passe

• Le chantier est très peu bruyant