Cahier de bord : la Barbade : mais qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire aujourd’hui…
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En vrac, comme ça, l’équipage vous livre une liste non exhaustive de ses activités quotidiennes J
ü Se faire réveiller à 6h30 du matin par un bruit bizarre qui provoque le branle-bas dans la cabine Tribord : ce bruit n’est pas normal, ça alerte immédiatement le capitaine et le mousse ! « c’est quoi ça ??? »…
Ben, c’est ça….
qui souffle et fait des bulles en avançant, tranquille, détendu, en confiance…
Simplement magique…
ü Nager, du coup, à côté des chevaux et de leurs « lads », juste parce que c’est unique comme moment…
ü Admirer la dextérité des pécheurs à remonter leur casier, juste à côté de Contre-Temps – et très près de l’ancre qui n’est pas très bien accrochée ! -
ü Faire deux bonnes heures de natation – flottaison - et en profiter pour ramasser les jolis coquillages au fond de l’eau – moins de 5 m-
ü Observer plusieurs fois par jour les tortues –grosses et petites - qui cherchent à grignoter les appâts laissés par les pécheurs dans les casiers, juste sous le bateau, et attendre qu’elles remontent pour voir comment elles nagent !
Simplement beau…
ü Se demander comment attraper les gros oursins – pour les manger ! - qui sont sous le bateau du voisin, mais un peu profond pour l’équipage ex-fumeurs
ü Aller examiner régulièrement les casiers laissés par les pécheurs pour voir, si au cas où, il n’y aurait pas une ou deux langoustes…
ü Regarder sans toucher les quelques serpents marins que l’équipage voit évoluer sur le sable blanc, au fond de l’eau – le capitaine et le mousse ont décidé que chacun devait rester chez soi : eux en bas, nous en surface !-
ü Se poser, avec un apéro à la main, sur le pont, pour admirer le ciel rouge de la tombée du jour
Simplement extraordinaire…
ü Se promener dans la Wild Reserve pour voir, surtout, les « green Monkey », endémiques, et voir pleins d’autres animaux, pas farouches
ü Se promener dans Grenade Hall, pour voir les grands arbres, et profiter des bancs, disséminés le long de jolis sentiers pavés, pour se poser et voir les « green Monkey » jouer, courir, sauter, en ignorant absolument les humains présents !
ü Parler de Paris, du PSG et de Thierry Henry, chez un Barber Shop, avec un Head Master qui tond un blond vénitien pour la première fois de sa carrière – jeune certes mais quand même –
La question qui se pose maintenant est la suivante :
Mais qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire demain ?
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PS : le mot du jour du capitaine :
Quand on dit « branle-bas », cela laisse supposer qu’il y a un « branle-haut » ! Le capitaine a choisi de ne pas rentrer dans ces subtilités, et affirme que quand on branle, on branle et pi c’est tout…
Pfffffffffffffff fait le mousse….
Trucs et astuces :
- Wild Reserve et Grenade Hall 28,5 dollars barbadiens/pers, en bus, au départ de Speighstown, 15mn/ un bus toutes les heures
- Pleins au ponton de Port Saint Charles. Tout le monde aide pour s’arrimer au ponton où le ressac se sent bien … Se faire annoncer avant à la VHF 16/77 car il y a souvent « la queue » ; eau gratuite et potable, gasoil et gasoline au prix Cap verdien…
Flash info du week-end :
Le départ pour la Martinique est prévu lundi 22 janvier vers 12h, de Speighstown. Le vent et la mer sont orientés EO, le créneau météo est bon pour l’équipage sur deux jours ½… Pour 120 miles à couvrir, ça devrait donc aller !
Les 20 jours qui se sont écoulés depuis l’arrivée de Contre-Temps à Barbados ont été riches d’images, de sensations, d’émotions, de « premières fois », et aussi de tolérance, de politesse, de courtoisie, de quiétude, de sourires, de chaleur, de couleurs …
D’accord, les américains se positionnent en « colons » quand ils débarquent par paquet de 1000 des HLM de luxe flottants – quoique flottants, flottants, c’est vite dit, non ? y’en a qui coulent le long des côtes italiennes quand même….-, mais leur territoire de « chasse » est bien restreint : deux rues de Bridgetown, quelques hôtels de la cote sous le vent, le port privé de Port Saint Charles… Les barbadiens parlent l’anglais et le bajan ! Et l’équipage a souvent vu des regards et décodé des échanges qui faisaient du soit disant « vainqueur Dollar » le vaincu du commerce en cours ! Les Bajans, même si cela est à petite échelle, gagnent souvent…
Le capitaine et le mousse, en s’éloignant volontairement des stéréotypes habituellement véhiculés à propos de cette ile et ses habitants, ont « bien senti » le lieu et les humains d’ici … La nature est préservée par les Bajans eux-mêmes– pas de décharges publiques, des fonds sous-marins propres, riches, marcher pieds nus en ville est possible sans risques même si cela « ne se fait pas »-, et les sites que l’équipage a découverts – en ville comme en pleine campagne - sont magnifiques, simples, beaux… Il en est de même avec les Bajans : le contact est facile, naturel, très vite sans « marketing », souvent empreint de curiosité agréable !
Ici, « tout n’est que beauté, calme et volupté », pour parodier l’autre…
Peut-être pas tout -et d’ailleurs surement pas tout- mais beaucoup, et c’est déjà pas mal du tout!
Le mousse n’est donc pas très emballée de quitter cette ile magnifique, ces habitants tellement gentils et accueillants pour un DOM…
Cette escale à la Martinique, c’est :
- Etre au cœur du Club Med du monde et même être devant – Mouillage de Sainte Anne -
- Mouiller au milieu de centaines d’autres bateaux –le Marin -
- Payer les mouillages, même quand la pioche est dans le sable – va savoir Charles, les martiniquais prendraient –ils les voileux pour des vaches à lait ? –
- Payer une clearance alors que l’administration en France est gratuite ? – je te le bis ! donc va savoir Charles, les martiniquais prendraient –ils les voileux pour des vaches à lait ?-
- Etre en galère pour avoir une connexion Internet, puisque Orange est en situation de monopole absolu, et qu’il n’y a pas de possibilité d’avoir un accès Internet en pré payé comme partout ailleurs dans le monde – ou presque- ce qui énerve beaucoup beaucoup le mousse qui connait bien ces « gens-là » !-
Du coup, l’équipage ne sait pas quand il mettra à jour le blog L
Mais cette escale, c'est aussi - et surtout - :
- Récupérer nos copains pour qu’ils passent de bonnes vacances avec nous -OUAIS !-
- Revoir les bateaux-copains déjà arrivés et boire des coups avec eux - re OUAIS !-
- Faire le plein de Ricard parce ce que, ça y est, on arrive au bout des réserves faites à Lanzarote et que le capitaine y veut boire du Ricard dans ses glaçons – le mousse aussi d’ailleurs ! – YOUPI ! – c’est moins que OUAIS et plus que « c’est bien ! » -
- S’occuper de Contre-Temps avec Garmin, Pochon, Fountaine Pajot, Z Pars, Incidences – pour les « non-initiés » : électronique de bord, installateur de l’électronique et de l’électricité, constructeur du bateau, constructeur du mat et du gréement, fabricant de nos voiles -
- Faire faire un nouveau passeport au capitaine pour poursuivre le voyage sans pbs – on a un peu raté la date en France ! – re YOUPI ! -
- Continuer de naviguer dans le bleu et dans le chaud – Re re OUAIS !-
- Parler français de nouveau –ça c’est sympa !-
- Boire du rhum ! – si il est meilleur que celui du Cap Vert ! -
- …
Bon ben demain, on navigue alors ! Et ça c’est OUAIS !!!!!!