Nos mouillages de rêves et les autres… ABC
Bonaire
Kralendjik
« Bonaire est une ile « réserve marine », celle aux 1000 spots de plongée – apnée et bouteilles -, un seul mouillage autorisé, devant la capitale Kradenjik , sur bouée payante, payable en dollar US, les trois bateaux prennent ainsi bouée face au ponton du Karel’s bar parce que :
• Le site est hyper protégé de la houle,
• le ponton est gratuit pour les annexes,
• Internet est captable avec antenne,
• Et les petits poissons caribéens sont au cul des bateaux tellement l’eau elle est claire ! Mais, comme les bouées sont devant la capitale – l’ile compte 15000 habitants, Kradenjik 2 rues, 3 banques et 1 shipchandler - , on est aussi en vue directe sur la seule route qui borde le front de mer – en sens unique - et longe les restaurants. Les équipages comprendront assez vite – la première nuit, en fait – que l’une des rares occupations nocturnes des locaux est de faire mugir les moteurs de leurs voitures trafiquées et de leurs Harley Davidson, pieds au plancher… On est là pour 10 petits jours. Objectif : refaire les pleins Alors voilà ce que le capitaine et le mousse ont discerné de l’ile, de ces habitants, entre coups de klaxons, musique tam-tam-boum-boum et accent tonique teutonique …
• Cet art de la couleur claquante,
• La réserve terrestre « Washington park et ses animaux …
• La présence permanente et sous n’importe quelle forme des flamands roses,
• Les plages et lagons, cote sous le vent, protégés dessus de toutes invasions humaines, libres de toutes paillottes et autres estaminets, de hors-bord et jets skis bruyants, et dessous de toutes chasses et pêches, sous quelques formes qu’elles fussent. Du coup, à 2m du bord et 1,5m de profondeur, des perroquets multicolores, des bancs de carangues, des poissons anges géants pas farouches… une quiétude apaisante, qui donne le sourire et du plaisir !
• L’exploitation de l’une des ressources naturelles de l’ile, le sel, aujourd’hui mécanique, hier à la force des mains noires ……On avait bien vu qu’au super supermarché du coin - appelé Van steel, quand même ! -, les étiquettes étaient toutes écrites en néerlandais, sans aucune traduction ni en papiamento, la langue locale, ni en anglais… »
• Customs et immigration gratuites, si le douanier n’est pas là, aller à l’aéroport, 10mn en taxi, 10 $us aller et retour, le taxi attend
• Si on déclare posséder un fusil de chasse, il faut le laisser aux customs – facile à récupérer-
• 10 $us/jour pour la bouée obligatoire, très bien entretenue, sur deux bouts
• Essence, gasoil, poubelles et eau à la marina, appeler sur la VHF 17 avant, à 10mn, recharge gaz en deux jours – toutes bouteilles au propane-, dépôt de linge le matin, récupérer le lendemain 4 $us/kg
• Attention : Impossible de faire recharger une bouteille de gaz à Curaçao
• Change € à $us pour le passage Panama : avec passeport, 500 €/j/pers.
• Location d’une voiture : carte bleue pour caution + permis de conduire 63 $us/j pour un 4x4 – obligatoire pour le « park » + 15$us/pers pour entrée du parc + 10$us/pers pour un an pour le permis de plongée – snork ou bouteilles-
• Machines à laver près du supermarché en libre-service
Kleine Curaçao
« joli petit bout de plateau corallien émergé à l’air paradisiaque, à peine à 24mn de Bonaire et 12mn avant la grande terre. … ….Les deux cata mouillent dans la bande des 60m d’eau turquoise avec 4m de fond, le cul à la limite du tombant de 30m, là où l’eau devient bleu marine ! …La plage est bien épisodiquement envahie par quelques « tout blanc » qui débarquent par paquet de 12 de l’annexe d’une gros cata ….mais ce petit monde s’en va vers 15h, laissant aux deux équipages l’ile pour eux tout seuls et les tortues avec !... …Le mousse en a plein les yeux : le tombant est magnifique, les coraux tous vivants et colorés, les tortues se laissent toucher la carapace …. …L’ile mérite donc qu’on s’y attarde un peu, même si la météo n’est pas folichonne : il y a le vent qui soulève la houle et les nuages qui se déversent matinalement – ce qui rince les ponts, remplit les réservoirs et arrose Sika chien ! – mais les bateaux sont bien accrochés, les équipages se sont jamais bien loin, et ils comptent sur une amélioration attendue pour le début de la semaine… …Et puis, c’est tellement bon de renouer avec la « Robinson attitude » qu’on décide de rester au moins 4 jours ici ! … …Cote au vent veut dire pas de plage mais des cailloux, des oiseaux qui pèchent, encore la marque poubellesque de notre civilisation et, ici, des épaves !... …Sur cette ile, il y a pourtant un phare, …. ….On est dimanche, ….. 5h du matin, l’orage gronde fort et le vent se met à souffler plus que …. . il entend les vagues sur les cailloux de la plage, bien plus près que depuis 3 jours et 3 nuits. Un éclair allume la nuit, c’est sûr, on est trop près et cul à la plage ! Le vent a viré plein ouest, n’importe na wouac ici mais c’est comme ça, il est plein ouest !.... »
• N11°58’9743
• W068°38’7000
• Pas d’appro • Pas d’internet
• Pas d’eau
• En règle générale, personne ne fait son entrée à Curaçao pour revenir vers kleine Curaçao. Pour notre part, pas de contrôle, drapeau jaune hissé
• Très bonne tenue sur fonds de sable
• 3m de fonds
Curaçao
Spanish water
« L’arrivée à Curaçao s’est faite sous la pluie, après un violent orage et une navigation toute aux moteurs depuis Kleine Curaçao. …Après s’être fait jeté trois fois de différentes zones de mouillage – c’est comme ça qu’ils disent ici- parce que le vent d’ouest a fait tourner tous les bateaux en bourrique et mis les chaines et les ancres au bout des chaines en vrac, Contre-Temps mouille enfin dans la zone D – ou E ça dépend des cartes-, caché derrière des collines, sans habitations, dans de l’eau plutôt mangroveuse … Un peu loin de tout et de tous…. …. surtout qu’après coup, on comprend pourquoi on est tout seul : la zone D – ou E, comme vous voulez – est au cœur du parc national ! Bien tranquilles, bien peinards qu’on est, loin des jets ski et autres trucs à moteurs que les locaux - blancs - aiment faire vrombir dans les autres zones, tous les week end, au milieu des annexes, des planches à voiles, des mômes et des chiens qui nagent !... …Première journée en ville pour faire la paperasse – facile, gratuit mais les déplacements sont longs entre la douane et l’immigration et le bus qui mène de Spanish Water à la ville a des horaires aléatoires ! - … les maisons sont monumentales, ornées comme des pains d’épices de Noël, …. La ville est séparée en deux et adossée aux raffineries toutes moches, qui se lovent au creux du bras de mer qui entre dans la cité ! C’est curieux et totalement inscrit dans l’ère industrielle de la fin du XIXème siècle ….Du coup, il y a des petits ponts, des grands ponts, des ponts en dur, des ponts mobiles, qui facilitent le passage de Punda à Otrabanda - les deux côtés de la ville-, d’un quartier à l’autre, d’une zone à la suivante…. va pour un tour de deux jours pour visiter l’ile en voiture et pas en bateau, parce qu’ici, pas de mouillage hors de portée des fumées des raffineries..... »
• N 12°04’4080
• W 068°51’5280
• Customs et immigration gratuites,– le jour même de l’entrée et de sortie -. les douanes sont dans un immeuble gris, devant le marché flottant au coin du quai. L’immigration est à 20mn à pieds en plein soleil : traversée le pont tournant, suivre le quai en direction des raffineries et du pont suspendu vert, entrée dans la zone de débarquement des bateaux de croisière, présenter son passeport, recevoir un ticket, marche encore 5 bonnes mn le long du quai – ne pas se décourager ! - , l’immigration est dans une petite baraque en préfabriquée…représenter son ticket tamponné par l’immigration pour ressortir de la zone
• aller en ville en bus – 40mn - 1$us/pers ou 1.74 florins ou Guldes/pers par trajet, prendre le bus au rond point en sortant du dock aux annexes – demander au bar du dock-
• stop possible en journée
• Annexes à laisser au dock de fischer’s marina, gratuit et très encombré dés 9h le matin – prévoir un bout long-, pas de pbs de vols ou de dégradation
• Pas d’internet sauf en ville OU en prenant un abonnement auprès du bateau SOL – le cap parle l’anglais - , mouillé en zone A – bonne réception si vous êtes dans la zone ou pas loin avec une antenne, obligatoire - , 10 $us/semaine
• Navette gratuite pour le supermarché – et les ships et le linge – tous les jours à 10h devant le bar du fischer’s marina, la navette repart 1h après
• Supermarché « hollandais » ; très bon appro, frais bon sauf les papayes piquées à l’éther et les cocos toutes pourries – quand nous y étions -
• A Willenstadt : tout pour dépenser : mc do, pizza hut, minimarket, marché flottant aux légumes, boutiques téléphone, appareil photos, ordi, vêtements…. cafés, nombreux wifi gratuits. Boutiques de tissus y compris toile screen pas chère et de toutes les couleurs.
• Budget marine, water island world près du supermarché – 2mn-, venir avec ses papiers de bateau pour la détaxe
• Linge : près du supermarché – demander au chauffeur de la navette de vous laisser descendre avant – déposer le matin, récupérer laver, sécher, plier, emballer le lendemain matin, payable d’avance,
• Impossible de faire recharger une bouteille de gaz – ni petite, ni grande, ni européenne, ni américaine– faire le plein à Bonaire.
• Location d’une voiture : 50$us/jour – livrée au fischer’s marina – insister au téléphone ou faire appeler par le bar du fischer’s marina-carte bleue + permis de conduire
• Change € à $us dans la limite de 1000 €/pers/j, à Willenstadt, grande banque bleue devant le marché flottant
• Eau, essence, gasoil au ponton du Yacht Club nautico, qui par ailleurs, de reçoit aucun non membres( ?)
• Fischer’s marina : sous la halle, deux pécheurs vendent leur pèche quand il y en a – 5 $us le kg de thon jaune-
• 9m de fonds sur de la vase très épaisse et collante, bonne tenue, le bateau a tendance à faire des 360 autour de la chaine, prévoir l’évitement