Cahier de bord : 1ere partie notre Transat …lantique et quelques points de suspension…

Publié le par Equipage Contre-Temps

Notre Transat …lantique, en … : et 4 parties .... 

 

ü  Le spi symétrique 

Dès que l’occasion se présente, le capitaine décide d’essayer le nouveau spi symétrique, réceptionné  à Mindelo grâce aux amis basques Kiki et Ione et Hélène et Francis et les cop. de la Rochelle…

Le capitaine se fait une déchirure musculaire au mollet, le mousse se claque le dos en sortant le spi de la baille avant, le vent n’est pas vraiment arrière….

Conclusion 1 : quand ça veut pas, ça veut pas…

Conclusion 2 : à refaire, le test n’a pas été concluant...

 

ü  Les quarts 

Le premier pour le mousse 20H / 1H

Le second pour le capitaine 1H / Lever du jour

Puis, au bout de 5 nuits :

Le premier pour le mousse 21H / 2H

Le second pour le capitaine 2H / 7H30 – Lever du jour

Puis pour surveiller que le pilote automatique fonctionne, après la seconde panne J10 :

Toutes les trois heures à partir de 20h…

 

ü  Dialogue 

Le mousse « tu te rends compte qu’on traverse  l’Atlantique »

Le capitaine « c’est juste une petite ballade, le Pacifique c’est un mois et demi… »

Le mousse « … »

 

Le mousse « tu te rends compte qu’on traverse  l’Atlantique »

Le capitaine « et sans énergie autre que celle du vent… »

 

Le capitaine « tu te rends compte qu’on traverse  l’Atlantique »

Le mousse « ouais »

Le capitaine « et avec notre bateau… »

 

ü  Réflexion 

La Transat c’est être sans contact avec le reste du monde – pas d’Internet, pas de téléphone, pas de papotages à la VHF –et aussi être en relation avec ce qui fait Notre Monde : la mer, le vent, le ciel, les nuages, les vagues, le soleil, la lune, les étoiles, la pluie, et tout ce qui vit ici… à chaque instant, à chaque moment…

 

ü  Dialogue 

Le capitaine se plaint de ne pas aller assez vite, notamment à cause du poids du fret « y’a qu’à larguer la demie tonne d’eau »

Le mousse « ça va pas, la mer et les poissons n’aiment pas ça… »

Le capitaine « y’a qu’à larguer le gasoil »

Le mousse «y vont pas aimer non plus ! … »

 

ü  La pêche 

Le capitaine est un grand pécheur …. de poissons aussi….

1.       Son leurre « fétiche », celui qui pêche à tous les coups, a été croqué par on ne sait pas quoi. Le capitaine souhaite rendre les hommages à un héros de la nation, dans sa sépulture …. – suite Cf. G’lin….-

2.       L’équipage pêche tous les jours la première semaine, entre une et trois daurades coryphènes…. Le mousse trouve de nouvelles recettes, sale les filets et le capitaine les sèche… bonne nouvelle : la mer n’est pas morte….

3.       L’équipage a testé le moyen magique pour tuer les poissons d’un seul coup, sans les faire souffrir -et sans mettre du sang partout et tout et tout - : une lichette de rhum dans les ouïes !

Eh bien, ça marche … en 2s, pouf, il est mort le bestiau…

Le capitaine dit « qu’en plus, ils partent bien, avec un coup dans le nez, une belle mort en somme ! »…

 

ü  Première pêche du mousse

Le capitaine se repose, une daurade est en bout de ligne. Le mousse la remonte, tout comme fait le capitaine : laisser filer, faire surfer, suspendre sans qu’elle touche le bateau sinon elle décroche… le capitaine applaudit et nomme le mousse « pécheur en seconde de Contre-Temps »…

 

ü  Remarques du capitaine suite à la panne du pilote automatique -5eme jour de navigation -

1.       Le capitaine croit en Dieu à deux occasions : quand il a mal aux dents et quand le pilote tombe en panne en plein milieu de l’Atlantique…. Au bout d’une heure et demie de recherche et d’angoisse, le capitaine trouve la panne et la répare : un deuxième fusible, monté en série et caché dans la soute moteur bâbord, a grillé – on ne sait pas pourquoi - 

2.       « à mon Dieu quel bonheur d’avoir un mari bricoleur, à mon Dieu quel bonheur d’avoir un bricoleur sous la main ! » de à peu près Patachou, chanté par le capitaine après avoir changé le fusible de 7.5 A, caché dans la soute moteur bâbord, au milieu d’une botte de fils…

 

ü  Maxime du capitaine, le lendemain de la panne du pilote automatique

« Quand capitaine fatigué, mousse quart se coller… »

Le mousse a assuré un « grand » quart de nuit pour que le capitaine récupère…

 

ü  Propos du mousse qui apprend à barrer 

Pas question que le capitaine soit le seul à savoir barrer… la panne de pilote met l’équipage en alerte le mousse doit dépasser sa peur… - c’est pas une conneuuuuuuurie, elle a peur - . Le capitaine donne des cours, le mousse apprend…

Le mousse dit « Pour aller tout droit à la barre, il faudrait punaiser les nuages… » - sic !-

 

ü  Propos du capitaine suite aux propos du mousse 

Le capitaine, bras ballants, dit « Les poissons arrivent même pas à attraper les leurres tellement on zigzague…. »

 

ü  Recherches du capitaine 

1.       Le capitaine cherche le mot qui définirait le plus exactement possible le bleu de la mer, celui de plus de 2000 mètres de profondeur, celui d’ici, qui donne envie d’aller dedans…

Le mousse remarque qu’il s’agit du même bleu que celui des verres de lunettes du capitaine…

2.       Le capitaine se demande pourquoi on dit « bleu marine » et pas « bleu marin », on dit bien « rouge carmin » et pas « rouge carmine » ?....

 

ü  Mot du capitaine 

Les nuages de l’alizé sont des ballons, si on les voit dans le ciel, c’est que l’alizé est établi…

Le mousse remarque que ces ballons sont comme des gros points de suspension en suspension…hum, hum….

Publié dans Cahier de bord

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