Cahier de bord : 19 juin 2012

Publié le par Equipage Contre-Temps

 

Lever de soleil au bassin des Chalutiers, réveillée depuis 2H30, petite nuit. ..

 

 Qui a inventé l’expression « Que du bonheur ! » ? M’en fout, je prends…

 

Nos « premières fois » sur Contre-Temps ont été nombreuses au cours de la semaine écoulée… surtout pour moi : l’espace du cata à prendre en main, les habitudes à se créer, les rituels qui s’instaurent, et aussi faire les choses à faire, dans l’ordre, sans –trop - de bruit, sans choc -au risque de meurtrir le gelcoat !-, réfléchir sans urgence -tant que nous sommes au ponton, ça le fait !-, s’expliquer et se faire expliquer sans fausse honte - ni minaudage-, prendre le soleil plein le corps et encore et encore …

 

Nous sommes installés – si on peut dire ça – avec nos caisses en plastique non déballées, depuis samedi.

Les « déménageurs » - Quentin, Ying Ying, Tim et Juliette- nous ont été d’un grand secours, et je crois qu’ils ont pris la mesure de notre histoire, dans toute sa plénitude, notamment au niveau du confort : la nuit a été fraiche pour les deux qui ont dormi dans le camion – hé oui, Contre-Temps est encore « en cours », tout n’est pas fini, notamment les couchages d’appoint - … (PHOTO)

 

Francis et Hélène sont passés dimanche pour le pique nique : huitres, crevettes, saucisson, rillettes, camembert, Margaux et Champagne – Merci Quentin-, le capitaine et le mousse sont contents de les voir et de savoir qu’ils seront là le 15 juillet ! (PHOTO)

Le saxo est à bord, Francis l’a amené au capitaine, le capitaine a sorti le sax de son étui, pour voir et un peu l’entendre …       Le  bord vit donc !

 

En fin de journée, Contre-Temps prend sa première douche, le capitaine râlait à cause des petites tâches  - un vrai « roi des petites tâches ! » - Quentin et Ying Ying aident le mousse à frotter, le capitaine détient le tuyau d’arrosage… (PHOTO)

 

Lundi, pas de Mathieu mais la visite du contrôleur Qualité de Fountaine Pajot nous a fait du bien : il arrive, avec son équipe d’hommes en bleu et en blanc, regarde, écoute, constate avec nous les interventions à faire, fait dégonder la porte de la salle de bain bâbord, nous dit qu’elle revient demain, en état de fonctionnement, trouve une rayure, fait réparer le gelcoat, tout ça en moins d’une heure ! Du bon boulot !

Pas de nouvelles de Mathieu donc, ni du concessionnaire, ni de son technicien, les options ne sont pas prêtes d’être posées et finies ! Nous avons renégocié les questions de délais et de ponton, après tout, nous ne sommes pas si pressés, nous ne traversons l’Atlantique qu'en novembre !

Mais le capitaine commence à avoir la bougeotte, il veut faire des ronds dans l’eau pour pouvoir prendre la route rapidement …

 

Le capitaine, justement, s’est mis au bricolage : la cabine tribord avance vite, matelas et sommier à lattes achetés – manque plus qu’à le monter, façon puzzle Ikea - peinture commencée, outils rangés, hublot serré, etc.

Le capitaine est vivant !

 

En passant, comme ça, pendant le diner, « concert » de la choral des amis du musée maritime : chansons de marins et chansons paillardes – les mêmes non ? !!! - Trop bien…

 

Et l’équipage réfléchit aussi, il se dit que le monde du ponton est déjà un autre monde, à part : les passants du monde du dessus (marnage oblige) sourient aux gens de mer pas encore partis, entre envie, inquiétude,  rêve de partir loin,  confrontation au vide provoqué par l’inexistence d’un projet –histoire- de vie…

Les (futurs) marins, eux, se saluent et se souhaitent bon appétit, respectueusement, sereinement... Sans plus, sans trop …

Dis capitaine, et si on disaIt qu’on part !

Astuces du jour :

Fountaine Pajot fait habituellement intervenir son contrôleur Qualité au moment de la sortie du chantier : Ne pas hésiter à le faire intervenir une seconde fois, bateau déjà mis à l’eau. Il y a toujours des points que l’on ne peut voir que lorsque l’on vit dedans… Monsieur compétent, professionnel, aimable.

 

Chez Fountaine Pajot, les coussins de cockpit de série coutent une blinde pour une qualité Bof !

Nous avons choisi d’investir dans l’éolienne plutôt que dans plus de 1400 Euros de mousse !

Mais quand même, confort = confort, donc, nous avons acheté des gros coussins chez Uship en kapok.

Reste le problème des dossiers : sur le Mahé 36 Evolution, sorte de tubes en métal, certes, plus esthétiques que des filières mais tout à fait inconfortables …

Pour construire des protections confortables, le capitaine a eu une riche idée pas chère : de l’isolant de tuyau de plomberie (Leroy Merlin, 0.94 Euros le tube en diamètre 30, pour 1 mètre). Deux tubes de différents diamètres, l’un dans l’autre, pour l’épaisseur.

Puis le mousse entre en action avec sa machine à coudre – profitons du 220 du ponton - : du velcro à coudre, de la toile de voile – chute trouvée dans le bon coloris chez Voilerie Service : 50cm sur 5 m de long à 15 Euros, une affaire -, y a plus qu’à coudre les ourlets, de la garcette dans un lien coulissant aux deux extrémités et voilà !

 

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