Cahier de bord : San Blas N°2 : Isla Pinos ou Tupbak

Publié le par Equipage Contre-Temps

Ou

Françaises, français, belges, belges, promeneuse solitaire, promeneur tout seul, mon président, mon chien, public chéri mon amour…

C’est sous les hospices conjugués de Jean-Jacques, dit l’égocentré-parano et de Pierre, dit « celui qui manque en des temps aussi lugubres vus de la France et de Kouunji », que Contre-Temps parcourt les 3 miles qui le séparent du mouillage suivant, sous la pluie et le ciel gris.

Et oui, sur Contre-Temps, la culture ça se vend pas, Monsieur, ça s’écoute…

Pour ceux qui en ont et qui ont plus de 45 ans, le prénom du saint est une référence facile, pour les autres, ou trop jeunes ou simplement non auditeur d’Inter à la grande époque, écoutez ça : « les manchots eux-mêmes ont le droit de prendre en main leur sexualité ! », s’avez trouvé ?... bon ben, s’avez plus qu’à télécharger les réquisitoires des Flagrants délires et à vous en gaver tellement c’est bon…. Pour l’équipage, c’est une petite giclée tous les soirs, après avoir écouté l’autre…. Pour l’autre, donc, oubliez Debout et pensez à l’ex copain de Diderot, à celui qui envoyait des lettres splendides à Malesherbes et qui définissait ainsi la liberté « la liberté ce n’est pas de faire ce que l’on veut, c’est ne pas faire ce que l’on ne veut pas » ! Wouaouh, comme dirait machin, ça pourrait être l’adage de l’équipage, si celui-ci philosophait pour de vrai….

Trêve d’érudition pour cette séquence et retour à la vie d’ici : l’équipage a dit au revoir à Mister Green, à sa sœur, à sa nièce, à sa mère, à la sœur de sa mère, au plus grand et au plus petit de ses fils, mais pas à son grand frère qui n’était pas là….

Et pendant qu’on troquait 6 petits pains contre un peu de café avec maman Green, Sika, lui, a trouvé très amusant de mettre un dawouah sans nom dans le village : ce vilain chien a sauté du bateau qu’il est supposé garder – une vue de l’esprit, c’est clair !- et a rejoint la terre … en passant par toutes les huttes, toutes les ruelles et sous toutes les jupes des jolies dames en cours de ménage ou de lessive ! Il est donc jusqu’à nouvel ordre – et fin de la colère du capitaine et du mousse !- puni et attaché à la table du cockpit quand il est seul au bateau …. il va maintenant wouwouter pour quelques chose ! Non mais !

On arrive au mouillage de Isla Pinos, autrement appelé Tupbak – la baleine- à cause de sa forme particulière – genre baleine ! -, devant les cocotiers et la plage...ça sent bon la baignade et les balades…. Quoi que….

N 09°00’0335

W 077°45’6186

 

Cahier de bord : San Blas N°2 : Isla Pinos ou Tupbak
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Le village est à 5m en annexe, l’équipage se soumet rapidement aux civilités Kunas – visite au sahila puis au secrétaire du sahila pour la contribution à la communauté de 10 $ us et les autorisations de circuler sur l’ile- et va se promener sans avoir aussi salué un ovni turc – non, « objet volant non identifié turc » n’est pas un pléonasme ! un ovni est un monocoque en alu et un turc est un turc, aucun rapport ni avec la délinquance ni avec les tapis donc… mauvaises pensées avez vous eu, Maitre Jedi !- un ovni turc, donc, venu mouillé juste à côté de Contre-Temps pourtant la baie est grande…mais ne soyons pas ours ! -.

 

Cahier de bord : San Blas N°2 : Isla Pinos ou Tupbak
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Cahier de bord : San Blas N°2 : Isla Pinos ou Tupbak
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Comme ils ont:

  • péché deux thons jaunes sur la route entre les iles du sud de la Colombie et ici, 
  • arrimé leur bobato au port de la Bastille pour traverser l’Europe par les canaux avant de se lancer dans la mer, 
  • un bateau équipé pour faire un grand tour,

et comme ils sont bien éduqués, ils ont invité l’équipage à une « sushi party » drôlement sympa et drôlement bonne que le mousse et le capitaine ont tout de suite accepté, même si le capitaine connait plutôt la Turquie du point de vue d’un arménien – spéciale dédicace à Pédro-, et que c’est pas son meilleur profil!

Sika matelot, lui, reste sur Contre-Temps, mais pas attaché – on a oublié !-, il se tient à carreau, c’est pas si mal pour un méchant chien pas de garde….

En « échange » des dons culinaires de Selim et de l’accueil tout sourire de Nadire, le mousse leur transmet opencpn et les cartes, à jour, des San Blas et des Perlas, communiqués, en leur temps, par Reverie à Contre-Temps …… et aussi des petits pains « français » faits bateau ! Nadire en a un sourire jusqu'au dessus des oreilles!

C’est ça la vie des gens de mer, bons procédés qui naviguent d’un bateau à l’autre et bonne bouff !

Un pécheur local l’a dit « à chaque changement de lune, il y a trois jours de pluie », au bout de 2 jours avec éclairs, averses démentielles mais aucun vent et mer plate… il est temps que ça s’arrête : le bateau est tout propre, les tanks d’eau douce sont pleins, la lessive est faite…

Il manque plus que le soleil ou /et du vent, parce que : 

  • pour la première fois depuis le Cap Vert, les moteurs ont tourné une heure, au mouillage, pour la charge
  • le cockpit, la, maintenant, c’est l’Italie qu’ « on dirait le sud » !
  • on irait bien faire une ballade

 

Cahier de bord : San Blas N°2 : Isla Pinos ou Tupbak
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C’est bon, on tient plus, au bout de 48h à bord, on y va, y’en a marre !

On ressort les bottes en caoutchouc « façon marin breton » pas utilisées depuis le 14 juillet 2012 à la Rochelle, on laisse Sika au bateau et c’est parti pour le tour de l’ile à pieds…

4 heures plus tard, on arrive au village fourbu, moulu, foutu, les bottes pleines de gadoue,

 

Cahier de bord : San Blas N°2 : Isla Pinos ou Tupbak

pour y déjeuner d’un repas « ethnologique » comme on dit les voisins en soucoupe – oh, pardon, en ovni ! facile, mais ça fait rire le mousse, alors, on peut pas lutter… - donc pour y déjeuner d’un plat de riz, avec octopussy à la tomate et soupe de lentilles, le tout froid, arrosés d’eau de pluie bien fraiche, devant deux enfants curieux, un chat qui s’en fout et dans une hutte appelée « restaurant » avec vaisselle de camping en plastique et nappe cirée à fleurs ayant beaucoup servis, les fleurs, la nappe et la vaisselle ! Ça cale, c’est plutôt bon mais 6.5 $ us/personne, ça les vaut pas, même avec le côté « dépaysant » de l’évènement !

En plus de l‘addition, l’équipage apprend, de la bouche de David, jeune gars d’une petite trentaine, cuisinier- pécheur- traducteur- guide touristique auquel il a fait faux bond pour la promenade, le « règlement de l’ile », celui que le secrétaire a un peu omis d’expliquer le premier jour! - Comme quoi, il faut insister pour avoir les détails de ce « que couvre exactement la participation à la communauté », au moment des civilités, comme on le ferait avec un contrat d’assurance…….. Hélène, désolée mais on ne peut dire que « pas chez les Kunas, pas ici, pas en bateau, pas ça, non pas ça…. BOUHHHHHHHHHHHHH!!!!! .»- Alors, dans le texte mais sans les gestes, voici « le règlement de Isla Pintos » :

Règle N°1 : les 10 $ us couvrent tous les déplacements, visites, que l’équipage ferait au village, autant de temps et de fois que celui-ci le souhaite et le droit de mouillage. Ça le secrétaire l’a dit !

Règle N°2 : pour faire le tour de l’ile ou monter en haut de la baleine, il faut payer 2 $ us/personne ! donc la règle N°1 ne s’applique pas

Règle N°3 : il est interdit à l’équipage, pour sa sécurité, les chemins étant glissants ou absents, de se promener seul autour de l’ile ou de monter seul en haut de la baleine.

Règle N°4 : il est interdit à l’équipage de ramasser sur la plage, des cocos ou des bananes sans l’autorisation préalable du sahila. En cas d’infraction, 25 $ us d’amende

Règle N°5 : il est interdit à l’équipage d’acheter des bananes ou des cocos, il faut d’abord demander au sahila à qui et à combien on les achète. On passe ensuite par David

Là, le capitaine a dit avec un grand sourire « on a besoin de rien, ça tombe bien et si on a besoin, on achètera sur une autre ile ! », bizarrement, David n’a pas traduit au sahila et David est devenu moins souriant….

David a continué l’énumération en comptant sur ses doigts….

Règle N°6 : le chien est interdit au village parce que le chien n’est quand même pas une femme ! donc la règle N°1 ne s’y applique pas

Règle N°7 : il est interdit à l’équipage d’acheter des molas en « direct », il faut d’abord demander au sahila. Celui-ci met tous les molas à vendre dans la hutte El Congresso pour que l’équipage puisse choisir. – on se demande alors pourquoi, le premier jour, la fille du sahila puis le secrétaire ont proposé à l’équipage d’acheter des molas, comme ça, en passant….- En cas d’infraction, 50 $ us d’amende

Règle N°8 : il est interdit à l’équipage d’aller chez un habitant du village sans l’autorisation préalable du sahila, sauf si c’est pour aller chez David, donc la règle N°1 ne s’applique pas

Règle N°9 : il est interdit à l’équipage de faire monter à son bord un habitant du village sans l’autorisation préalable du sahila, sauf si c’est David

S’il y a d’autres règles, l’équipage ne les connait pas puisqu’il a dit, après la règle N°9, et très poliment, le mousse vous l’assure, il a donc dit au revoir au chef, en payant ses 4 $ us pour le tour de l’ile fait sans accompagnateur, en s’estimant presque heureux de ne pas avoir à payer une amende dont le prix en $ us doit être exorbitant!

Force est de constater que David, le gentil cuisinier- pécheur- traducteur- guide touristique est bien, comme il se définit lui-même, un « business man », très fier de sa position de traducteur et des trois panneaux solaires perso qu’il a installé sur sa hutte pour regarder la TV de Panama.

Trop « panamaéisé » au gout de l’équipage, avec sa façon de parler, toute empreinte d’un mélange de Sylvester et de Bruce – Stallone et Willis pour les intimes !- et du haut de son mètre 40 les bras levés- les Kunas sont tous de petite taille, ceci explique peut-être cela, va savoir Charles ! mais on a dit qu'on se moquait pas du physique, euh!- il prend visiblement le capitaine et le mousse pour des américains … Ok, on a l’immat. aux Delaware, l’air de touristes pas finis avec l’appareil photo et les yeux écarquillés en voyant les cabines téléphoniques à l’entrée du village, d’autant que Ramon est revenu… mais c’est pas une raison, merde, quoi…. On le trouve beau, ce village…

 

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Rien à voir donc avec ce que l’équipage a vécu à Malaputu… ce n’est pas une déception, juste la confirmation que ce type de relations avec l’étranger existe aussi aux San Blas… Banik, Etoile de Lune et Cassiopée l’ont raconté, voilà, Contre-Temps l’a éprouvé aussi !

N’empêche, et on est chanceux de le vivre, c’est sûr, on a saisi ici, sous la lumière métallique du ciel de pluie, des paysages magnifiques ; le mousse a pensé aux premières séquences du film Greystock, le capitaine, au film de K Kinsky sur les conquistadores…., chacun ses références, mais la même impression de grandeur et d’écrasement face à cette puissance naturelle !

On a vu des arbres tropicaux géants et d’autres décomposés, comme pour montrer à l’équipage l’application vivante du théorème de Lariboisière –pour rappel, « rien ne disparait, »... et pis zut, cherchez vous-même, bande de fainéants !-, on a regardé des nuages compacts accrochés aux montagnes, glaciers imaginaires comme posés là depuis des siècles – et sans remontées mécaniques pour dénaturer la splendeur du panorama ! -, et on a admiré la forêt qui fume plus haut que le sommet de la baleine, comme des souffles vertigineux de cétacés lancés dans le ciel.

On a bien rêvé devant les platiers en bord de plage, et en écoutant les oiseaux qui sifflent plus forts que la vague qui déferle au-devant des cayes…

Devant les fleurs d’une couleur tellement pure et franche et d’une taille démesurément grande, on a pensé fort à Pedro et aux cousins de Taravao. Et puis, le mousse a été émue aux larmes devant celles cueillies, pour elle, par le capitaine et qui sentent quelque chose comme le jasmin et le patchoulis mélangés…

La vision, au petit matin, d’une raie s’envolant littéralement, par deux fois, au-dessus des flots, reste, pour l’équipage, une image inédite, autant que celle de la terre, rouge sang, qui dégouline en ruisseaux jusqu’à la mer pour la transformer en glaise liquide ! et quelques autres encore…

 

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Et ça, ça vaut bien plus de 10 $ us!

Et le troisième jour, Dieu créa…. - Oups, « Dieu m’tripote », comme dirait le Pierre sus nommé- , et le troisième jour donc, le soleil est là ! Pas une goutte d’eau, 30° à l’ombre, c’est bon ! Le pécheur connaissait son affaire, un habitué sans doute ou un qu’a de la chance ou un qui a la radio, va savoir Charles ! …

L’équipage se dit, enfin, qu’un bon bain va être des plus salutaires en ces temps si caniculaires…et puis la coque est à refaire parce que vraiment, en eau chaude, les chapeaux chinois se multiplient comme les petits pains de Jésus – v'la l'fils maintenant ! -. Quant à Sika chien, il a très envie de pécher les cocos qui flottent – le sahila a dit de pas les ramasser à terre, il a pas précisé pour celles qui naviguent et puis Sika n’est pas une femme, alors….-. Le capitaine, le mousse et le chien en sont donc à se demander vers quel bout de la plage il faut aller – un boulot !!!!! - quand, d’un coup, l’horreur, le malheur, le dégout, le frisson, la panique, la terreur et même la chair de poule, s’abattent tous ensemble, comme un éclair foudroyant et éclairant –normal pour un éclair, somme toute-, et comme un seul homme aussi, sur eux et dans leurs yeux…

Le capitaine vient de crier « Crocodile ! », et juste après « photo, photo ! » , le mousse détale comme un grandez’oreilles – il est rappelé ici, pour les non-initiés, qu’on ne doit absolument jamais prononcer à bord de quoi que ce soit qui flotte le mot qui commence par L, qui a un A, un P, un I, et qui finit par N , sous peine d’être affligé des plus grands désastres que le monde maritime n’est jamais connu, et ce, pour toute sa vie entière… une calamité c’est sur ! p'tre bien que c'est ce qui est arrivé sur Kouunji!– donc, le mousse arrive, mais trop tard, pour faire une bonne photo.. N’empêche, elle voit très bien le machin qui a une grande tête, une grande queue – gaffe, le mousse vous y prend à sourire !, re mauvaises pensées avez vous eu, Maitre Jedi !-avec des écailles, et qui nage, en zigzaguant, juste à fleur d’eau ! C'est pas un p... de bout de bois...

Epouvantable !

 

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L’équipage va passer plusieurs heures à guetter le bestiau qui évolue pas loin de Contre-Temps, et près d’un filet de pêche qui semble être son garde-manger usuel ! Et on y va des peurs rétrospectives concernant le chien et les cocos, le capitaine qui nage avec le chien, le mousse qui nage avec le capitaine dans les herbiers, certainement la maison favorite du cocodrilo qui peut épier ainsi ses futures proies sans être vu…. Etc.etc. Ça remplit la soirée que l’équipage partage avec Selim et Nadire, qui, en passant, ont un très bon copain arménien, c’est vous dire! – re spéciale dédicace à Pédro- même si ça n’a rien à voir… Pour la nuit, on remonte l’échelle, au cas où, et on ferme les hublots avant ! C’est con mais ça rassure ! Le croco fait entre 2.50m et 3m, à vue de nez du capitaine. A cette taille-là, l’équipage en est sûr, ça mange un chien et quelques jambes d’humains, et ça saute haut …

Ok, c’est bon, ça fait trois jours qu’on attend Rêverie qui n’arrive pas et maintenant, un crocodile tourne autour de Contre-Temps comme un chat devant une cage ouverte, remplie de piafs dodus ! On se tire ! Route pour la prochaine étape, Ustupu, où l’eau ne devrait pas être plus claire – donc, pas de baignades, ça va pas la tête ! - mais où il y a une connexion Internet correcte et quelques commerces, répète-t-on dans les mouillages… Après, on dégage plus au nord-ouest pour rejoindre l’archipel des San Blas : cocotiers, sable blanc, eau bleu lagon et Kunas très aguerris au tourisme, parait-il….

Publié dans Cahier de bord

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D
Ahhhh, un croco de 3 mètres… même pas peur
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J
Siiiiiiiiiiii j'ai peur ; je déteste les crocodiles :)
E
J'ai pris bien du plaisir a lire ces derniers récit. l'aventure est a chaque détours des chemins. j'apprécie beaucoup l'esprits et l'humour qui est entre chaque phrase et mots.<br /> Les photos nous font saliver, le voyage ce fais dans nos têtes, on est avec vous par ce diaporama.<br /> J'ai beaucoup aimé la série sur les portes de Cartagena. j'ai eu moi aussi fait ce même reportage dans les rues et ruelles de Tunisie puis aux Baléare et encore au Portugal.<br /> Continuez a nous prendre a votre bord, et nous accorder le privilège d'être dans vos bagages.<br /> Amitiés, Yves depuis les Saintes En Guadeloupe.
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J
Pour l'histoire du vrai &quot;Lacoste&quot;, dans la DMA de Contre-Temps.. ça me rappelle un coup sur mon cata.<br /> Vautré dans mon carré, un apm à quai,... j'écoute un bruit anormal sur le pont, par intermittence. A force, on connait tous les moindres bruits de son rafio. Je regarde plage AV... un iguane à bord!!! le temps que je sorte, plus rien! et bien sûr, le cata en pleine ventilation... les 2 grands panneaux cabines AV ouverts. Là, un gros doute s'installe.. la bête a sauté à l'eau ou elle est passée par un hublot... j'avais pas écouté le &quot;plouf&quot; d'un truc qui tombe à l'eau.<br /> Donc, visite approfondie du bateau, c'est un métier.. les fonds, les vides etc. Rien... mais, au coucher, j'étais pas tranquille dans ma caille. J'imagine votre flip... pour un lézard de 3 mètres.
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J
Aguirre, la colère de Dieu... ça m'avait fait pareil en Guyane, pendant la saison des pluies. Kinsky pétait les plombs sous sa carosserie... Réaliste, le cinéma allemand comme &quot;Das boot&quot; de Wolfgang Petersen.
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T
EH ben dis donc!!! Il est super gros &quot;coucouillé&quot; (Un Indien dans la ville)<br /> SVP: Arrêtez de pêcher au vif avec Sika chien.
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J
Mais vous êtes à moins de 100M de Colon (à vue de nez)? le réveillon dans le Canal... ça vaut un sapin en plastique avec la bombe qui fait de la neige artificielle et les guirlandes qui mangent des Watts!!! ici, mois de décembre, pas top, en mer. C'est BMS sur BMS!!! heureusement que la saison cyclonique est terminée! Une heure moteur pour les batteries? c'est Versailles ou quoi, Contre-Temps? Bonnes fêtes au bord!
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R
je me suis régalée de vous lire<br /> Bon noël à vous trois<br /> Une boule de neige de bisous
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