Nos mouillages de rêves et les autres… Barbade

Publié le par Equipage Contre-Temps

Barbade

« Et l’équipage comprend mieux la ville : Bridgetown, c’est une ville de contrastes…

- Il y a deux villes ou plutôt une rue réservée aux américains, qui débarquent par paquets de 3000 des gros bateaux usine à touristes, et le reste de la ville où vivent les barbadiens…

La rue très chic qui alterne banque bijouterie Gucci re banque, re bijouterie, Chanel et ça recommence, l’équipage l’a vu!

Derrière, il y a une rue piétonne, bazar à ciel ouvert, bigarré, vivant, souriant puis des rues passantes avec des échoppes sur le trottoir vendant des parfums, des fruits, des légumes, des chaussures, des bijoux, des snacks au cul de camionnettes qui procurent les déjeuners des salariés des grandes enseignes de la ville, tous en uniformes,- ici, l’Angleterre a laissé sa marque !- qui grignotent des samossas salés et sucrés – ceux à la confiture de framboise sont à tomber par terre sans se faire mal ! – un supermarket où chips, sauces piquantes, thés, beurres salés et à l’ail et cheddar occupent plusieurs rayonnages- ici, l’Angleterre a aussi laissé sa marque !-.

- Il y a aussi les bâtiments victoriens, officiels, gris et crème et les autres, soit délabrés, soit claquant de couleurs vives…

- Il y a des messieurs très bien habillés, qui marchent avec leur téléphone greffé à l’oreille, et les employés des différentes entreprises, en uniforme – chaque magasin à le sien-, tous impeccables, les uns se différenciant des autres souvent par la coupe de cheveux c’est à dire la longueur de leurs dreadlocks et leur bonnet aux couleurs de la Jamaïque…

- Il y a la cathédrale, copie du parlement londonien, qui sonne les heures, quarts, demies, avec le même timbre que celle de « la maison mère » et les steelbands qui résonnent de 10h à minuit, tout autour du Careenage

-Il y a les cerises, importées d’Argentine, qui se vendent une fortune et les ananas et les oranges du pays, qui se trouvent dans la rue, à la pièce, épluchés

- Il y a du poisson à vendre au marché aux poissons devant le port de pêche – sur la route du Terminal Cruise -, si non congelés et plutôt chers mais la nuit, au mouillage, malgré la houle et le vent, des pécheurs au lamparo sont là et nous épatent. L’un à l’épuisette, l’autre avec un filet à lancer – « d’un geste auguste » dit le capitaine – on peut appeler ça de la pêche de proximité : ces pécheurs de la nuit sont à moins de 50m de la plage, sur de toutes petites embarcations à moteur. C’est comme si ils faisaient « danser » leurs spots sur la mer, le spectacle est beau et donne envie de les rencontrer….

- Il y a les vendeurs de la rue, souvent des hommes, très « commerçants, souriants, et vendeurs » et le vendeur du Bus Terminal qui nous demande si nous sommes allés en Ethiopie  parce que ce pays, c’est celui qu’  « il  au fond de son cœur »… - 95% de la population de la Barbade est constituée des descendants des esclaves du Triangle d’Or -

- Il y a de grands rayonnages d’alimentation pour les chats et chiens dans les supermarkets mais aucun en ville. Et hallucinant, le matin, des chevaux viennent prendre leur bain à la plage : ils se roulent dans le sable, vont se baigner, nagent loin, au large, accompagnés par de jeunes lads qui ont l’air dans prendre très soin… belle image…

L’équipage, rencardé par un anglais qui voyage en solitaire sur Défiance, décide de changer de mouillage parce que, à la Barbade, il y a Bridgetown et le reste de l’île…

Contre-Temps va donc mouiller en face de Port Saint Charles : ce mouillage n’est signalé sur aucun livre mais il n’est, a dit l’anglais, ni rouleur ni venté ; l’eau, l’essence et le gasoil sont faciles à faire, la ville – à 20mn à pieds par le bord de mer - est jolie, sans touristes US et mieux fournie en alimentation que la capitale…les plages sont magnifiques et la marina « chic » qui y est implantée peu envahissante….

Est –ce possible ? À la Barbade, terre de contraste, peut être…

Après une nuit et une journée passée au mouillage, devant la plage de Port Saint Charles, l’équipage confirme ce que dit l’anglais – qui vient d’ailleurs diner à bord - : ce mouillage est fantastique J

Nous sommes dans le bleu lagon, dans une eau à 28.4°, les coraux sont multiples et multiformes et à moins de 2m du bord de la plage, les petits poissons tous colorés, les bivalves énormes…. »

 

  • La monnaie : le dollar US ou le dollar Barbadien. Il semble que quand on utilise le dollar barbadien, on passe moins pour des « touristes US »… pour la conversion, nous on a arrondi en divisant par 3 (1 BDollar = 0.37 € 2012). Le dollar barbadien doit se changer à la Barbade avant le départ de l’ile. Tout est plus cher qu’au Cap Vert mais moins cher qu’en France sauf pour les produits importés et le vin qui sont vraiment hors de prix…
  • Calage horaire : nous avons gagné 1 heure sur le Cap Vert, 5 sur la France!
  • Internet : si on possède un ampli Wifi, besoin de rien d’autres, si non, une clef 3G local chez DIGICEL, qui coute, avec 8Mega de dispo, moins de 50 € (prix 2012)… Elle fonctionne sur toute l’ile et en mer – près des côtes -magasin en face du Careenage.

 

Atterrir à Bridgetown

  • Formalités d’entrée au Terminal Cruise, à pieds 20mn en longeant la mer (y a qu’à suivre les gros touristes américains qui rentrent de la plage et qui vont dans les grosses villes flottantes) ; les bureaux de l’immigration, des douanes et pour la clearance sont dans le même bâtiment, tout au fond, à droite. En trouvant les hommes en uniforme, on trouve toute l’aide possible pour se diriger…Tout le monde est très gentil. Nous, on a mouillé puis on est descendu tous les deux à terre pour faire les formalités. D’autres voiliers nous ont expliqué qu’il fallait aller en bateau au Terminal Cruise – et faire par battage pour les gros machins américains-, d’autres que seul le capitaine pouvait aller faire les formalités. Nous aucun pb de ce genre… Rien à payer en arrivant… ça tombe bien nous on n’avait pas encore de dollars… à la sortie 50 Dollars Barbadiens pour tout… Le visa est valable trois mois.
  • Formalités de sortie : elles peuvent  se faire indifféremment du port d’entrée donc soit à Bridgetown, soit à Port Saint Charles

 

Le mouillage de Bridgetown :

Devant la plage dans la zone réservée entre l’entrée du Careenage et les bouées. Il est très rouleur (y compris pour un cata, c’est vous dire !), venteux, mais la tenue est bonne : sable et corail – nous, on a mis 30m de chaine et c’était bon - , marnage 0.5m, une petite dizaine de bateaux, très espacés.

  • Pas de possibilité de mouiller dans le Careenage
  • L’annexe peut se laisser, sans surveillance et sans problème, gratuitement, au fond du Careenage (passer le petit pont de pierre, et juste derrière, s’arrimer à droite ou à gauche selon la place dispo, entre les bateaux à quai et près des échelles). Ne pas se mettre avant le pont de pierre, les locaux ont priorité absolue
  • L’eau : au port de pêche – entrée juste avant le Careenage -, un robinet, y a qu’à demander. Si un bateau veut bien vous filler son tuyau, dans le Careenage, l’eau est potable.
  • L’essence : aux stations, en ville – une derrière le Yacht Club-
  • Le gasoil : au port des pécheurs, avec des bidons ou s’amarrer
  • Le gaz : stations-service
  • un laundry dans la rue principale « montante » (point d’arrêt des bus jaunes)…
  • Plusieurs supermarkets en ville, cachés dans les petites rues. Demander le « Popular Discount », supermarché local, moins cher et mieux achalandé que les autres – derrière le Careenage et le bâtiment de DIGICEL - .
  • La viande se trouve presque uniquement congelée.
  • Le pain, uniquement sous sachet et plutôt sucré…
  • Pour les fruits et légumes, plusieurs marchés en ville – repérables garce aux inscriptions « Ministry of agriculture » et plein les rues… – notamment devant le Bus Terminal - les prix se marchandent…
  • Un ship « chez Carter ‘s » qui vend aussi de la pêche, sur la route du Terminal Cruise
  • Un magasin de bricolage –pas grand-chose – en remontant la rue piétonne puis à gauche

 

Le mouillage à Port Saint Charles 

Devant la plage, plutôt à droite de l’entrée de la marina, ou devant la digue, tenue bonne : sable et corail, 5m de fond, 5 voiliers, pas un bruit

  • L’annexe au ponton en plastique du Yacht Club, tout de suite après le ponton visiteurs à gauche
  • La ville est effectivement à 20mn à pieds, à droite en sortant de la marina
  • 2 laundry dans la ville
  • Plusieurs banques et DAB
  • Un supermarket plus grand et moins cher qu’à Bridgetown
  • Des vendeurs de fruits et de légumes dans la rue
  • Un vendeur DIGICEL dans la rue principale ( voir § Internet)
  • Les restos et l’autre village à gauche en sortant de la marina
  • Pleins au ponton de Port Saint Charles au ponton visiteurs à l’entrée de la marina, avant le Yacht Club. Tout le monde aide pour s’arrimer au ponton où le ressac se sent bien … Se faire annoncer avant à la VHF 16/77 car il y a souvent « la queue » ; eau gratuite et potable, gasoil et gasoline au prix Cap verdien…

 

 

Orchid Wild

« Dans le centre de l’île, Orchild Wild fait prendre le bus pour la première fois à l’équipage… 2 dollars barbadiens par personne et par trajet, ça le fait… L’équipage se lance... Tout le monde – les voyageurs, le chauffeur, pas d’autres touristes, pas de « blancs » - guident l’équipage et il vaut mieux vu l’anglais pratiqué par le mousse qui arrache la grammaire et la syntaxe – c’est peu de le dire, il faut l’entendre pour le croire ! - et finit par des gestes et beaucoup de « I’m sorry my english is very bad, i’m french ! »…

Perdu au milieu des champs de canne, sur un terrain qui parait à l’équipage bien « plat » après Madère, les Canaries et le Cap Vert, bien « plat » et très vert –Ouais !-, un jardin a été organisé par un anglais un peu excentrique ; il a récolté 20 000 espèces d’orchidées dans le monde… et a élaboré l’espace autour d’elles, simplement pour les mettre en valeur… L’équipage pense un peu au Petit Prince de Saint Ex et fort à ce très cher Francis, il prend des photos, beaucoup sont pour lui…. Spéciale dédicace donc à Pedro !

Les orchidées ne sont pas toutes en fleurs aujourd’hui ; mais celles que l’équipage voit sont déjà de pures merveilles de « sophistication » comme dit le capitaine, qui poussent, pour la plupart, les racines à l’air ; une anomalie de la nature qui produit des sexes féminins exotiques… »

 

Sunbury Plantation House

« Il reste à l’équipage deux jetons de bus, il récidive donc et part vers le sud, direction la paroisse Saint Philip pour Sunbury Plantation House, seule maison de maitres entièrement ouverte au public… 30mn de trajet – certainement un record battu aujourd’hui – et un chemin de terre au milieu des champs de canne pas mures plus tard, un mur en pierre et silex apparait, une grille en fer forgé, en avant Scarlett o’Hara, Monsieur Buttler et Uncle’s Ben…Manque Uncle’s Tom mais y’a pas de case en vue !

Fascicule d’explications en français – yesssssssss ! – autorisation de faire des photos, tout le temps qu’il convient pour visiter, dans le sens que l’on veut et 20 dollars barbadien par personne (prix 2012), le capitaine et le mousse entrent dans un monde d’acajou, de service à thé en argent, de photos jaunies et d’ombrelles en dentelle fine… »

 

Wild Reserve et Grenade Hall

  • 28,5 dollars barbadiens/pers, en bus, au départ de Speighstown, 15mn/ un bus toutes les heures (prix 2012) pour s’y balader au frais de la forêt pédagogique et voir les green monkeys ! ça les vaut !

Publié dans nos mouillages

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